RECRUTEMENT
Public, privé : nous choisir ce n'est pas renoncer ! (Théo Cadoret, Sciences Po Paris/HEC'21)
Du luxe au conseil en protection sociale et assurance : tu veux bien nous expliquer ? À première vue, le virage peut paraître surprenant.
En effet le lien n’est pas évident, et pour cause : il n’y en a pas réellement. Si j’étais attiré par le secteur du luxe pendant mes études, mes expériences en stage ne m’ont pas donné envie de poursuivre dans ce domaine. A la fin de mes études, j’ai finalement décidé de m’orienter vers le secteur du conseil, sans avoir d’idée prédéfinie.
Au fil de mes discussions avec le service carrières de Sciences Po, j’ai entendu parler d’YCE partners. Même si je ne connaissais pas le secteur de la protection sociale, je crois vivement au plaisir d’apprendre, et je me suis pris d’intérêt pour ce domaine qui fait écho à mon cursus. C’est-ce qui m’a conduit à postuler puis à intégrer le cabinet.
Plus de deux ans après : pas de regret ?
Deux ans après, aucun regret ! Je me sens pleinement partie prenante d’YCE. Si nous sommes un cabinet à taille humaine, nos méthodes de travail demeurent très exigeantes et on nous confie très vite des responsabilités, aussi bien vis-à-vis de nos clients qu’en interne.
Par ailleurs, cette exigence est aussi valable de la part des collaborateurs envers les équipes managériales. Au bout de deux ans, je me suis vu progresser dans la maîtrise des enjeux opérationnels et stratégiques de notre secteur et j’ai toujours bénéficié d’un accompagnement resserré de la part de mes managers pour améliorer ma pratique du métier.
Enfin, l’ambiance au sein du cabinet est réellement agréable, le collectif est toujours valorisé, et chacun est là pour s’entraider.
Tu as fait le double master Sciences Po Paris/HEC en corporate and public management. Public, privé : dans ton cas nous choisir ce n’était pas renoncer. Tu veux bien expliquer pourquoi ?
En effet, le double master que j’ai suivi a pour vocation de permettre à ses étudiants d’évoluer dans des milieux où la compréhension des enjeux à la fois publics et privés est nécessaire. Le secteur de la protection sociale fait partie de ces milieux.
Cette double approche public / privé est au cœur de la stratégie du cabinet : c’est la condition sine qua non pour intervenir sur l’intégralité de la chaine de valeur de la protection sociale.
J’ai eu notamment l’occasion d’observer la pertinence de cette approche lors mes missions dans le secteur de la santé où la vision croisée des régimes d’assurance obligatoires et des régimes complémentaires est cruciale pour comprendre le positionnement des acteurs du secteur et leurs enjeux.
Et pour finir : tu veux bien nous dire quelques mots de ta mission actuelle et des projets que tu mènes en parallèle ?
Actuellement, je mène deux missions en parallèle.
J’accompagne un organisme syndical dans le secteur de l’assurance, dans le pilotage de ses instances, la facilitation des échanges et l’appui aux décisions notamment par la rédaction de notes de synthèse, d’analyses quantitatives, etc.
J’interviens également auprès du GIP-MDS, le service public numérique architecte du prélèvement à la source, dans le cadre de l’animation du réseau d’organismes de protection sociale en région.
Enfin, j’ai récemment eu la chance de participer, en présence d’une dizaine d’acteurs majeurs du marché, à la rédaction d’un Livre blanc portant 12 recommandations à l’attention des pouvoirs publics pour l’amélioration des produits d'épargne retraite, quatre ans après la loi PACTE.
Propos recueillis par Lucas Schneider.