Julie Escola : de l'alternance au CDI

"En premier lieu, j’ai choisi de rester parce que..." Alternante hier, consultante aujourd’hui : Julie a décroché son premier CDI il y a un peu plus d'un an désormais. Maintenant que le risque est depuis longtemps écarté, elle dit tout (ou presque) :

• Son parcours
• Pourquoi nous ?
• Concilier études et conseil
• Pourquoi elle est restée
• Ses ambitions

Un mot sur ton parcours pour commencer ?

Originaire de Suisse, j’ai débuté mes études sur le campus dijonnais de Sciences Po Paris. Après une année d’Erasmus dans une université hongroise, j’ai enchainé sur un master en Affaires européennes sur le campus historique de Sciences Po. Si ma première appétence a été pour l’histoire et le fonctionnement politique et économique de l’Union européenne, mon intérêt s’est progressivement concentré sur les systèmes sociaux européens. C’est ce pourquoi j’ai choisi de me spécialiser en politiques sociales et innovation sociale sur la fin de mon parcours universitaire.

Qu’est-ce qui t’a incité à nous rejoindre nous en alternance ?

En première année de master, j’ai été amenée dans le cadre d’un de mes cours à participer à une mission de conseil auprès de la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal). Cette expérience m’a beaucoup plu, à la fois de par les problématiques traitées et la posture qu’il nous fallait adopter en tant qu’intervenants externes sur un temps donné. C’est donc assez naturellement que je me suis tournée vers YCE Partners qui m’a permis de poursuivre mon expérience dans le conseil sur des sujets en lien avec la protection sociale sous toutes ses coutures.

Concilier études et missions de conseil chez nous, c’est facile ?

Une alternance, où qu’elle soit, demande une certaine rigueur, un peu de résilience et un agenda solide. Cela dit, ce dispositif est bien connu chez YCE Partners et mon rythme un peu particulier a toujours été respecté par mes collaborateurs et encadrants. Le conseil reste toutefois un métier exigeant, avec des clients qui eux, ont leur propre rythme. Il faut donc rapidement s’habituer à cet effort de « remise à la page » chaque début de semaine sur les avancements ayant eu lieu en notre absence en fin de semaine précédente.

Tu as commencé en alternance, tu es restée en CDI : tu veux bien nous expliquer pourquoi ?

En premier lieu, j’ai choisi de rester parce que j’y ai trouvé un encadrement de qualité, qui fait rapidement confiance à ses consultants dès lors qu’ils se montrent autonomes et consciencieux. YCE Partners est un cabinet à taille humaine, à la vie interne riche et qui laisse place aux initiatives individuelles. J’y ai également retrouvé un esprit d’entraide et de solidarité, deux atouts de taille dans le milieu du conseil. Enfin, j’ai toujours apprécié la diversité des missions, qui abordent toutes le système de protection sociale français sous leur angle propre et qui progressivement m’amènent à une meilleure maitrise de ce système complexe.

Et pour finir : si tout était possible, à quelle transformation majeure du secteur de la santé, de l’emploi ou de la retraite rêverais-tu de contribuer ?

Si tout était possible, j’aimerais beaucoup contribuer à la mise en oeuvre du Plan national d’investissement dans les compétences (PIC). Son objectif est de favoriser le plein emploi en oeuvrant pour une meilleure adéquation entre l’offre de formation professionnelle et les besoins en compétences des entreprises.

A mon arrivée chez YCE Partners en 2022, le cabinet accompagnait deux régions dans la mise en oeuvre du PIC 2019-2023. L’une de mes premières missions a donc été d’en rédiger le bilan pour l’une de ces régions. Un nouveau cycle d’investissement dans la formation des demandeurs d’emploi a été lancé en septembre 2024. Ainsi, si tout était possible, j’aimerais contribuer à la mise en oeuvre de ce nouveau cycle.

Crédit photo : Pierre-Luc Delage